Lors d’un divorce, le rachat de la part de la maison de votre conjoint peut être une action nécessaire. Un divorce n’est jamais un processus facile. Cependant, s’informer sur les enjeux financiers qui en découlent tels que la séparation du logement familial peut aider à un processus fluide et rapide.
Le rachat d'une partie de la maison par l'un des conjoints est une solution courante lors de la séparation des biens. Ce processus implique que l'un des époux décide de conserver la propriété de la maison en achetant la part de l'autre.
Points Clés sur le rachat d'une part de maison
- Rachat de la maison : Le rachat d'une maison peut être nécessaire si l'un des conjoints souhaite conserver le domicile. Ce processus implique que l'un des époux rachète la part de l'autre dans la propriété.
- Évaluation de la valeur : La valeur des biens immobiliers inclus dans le patrimoine familial est déterminée en accord entre les conjoints avant le rachat.
- Conditions de la transaction : Les conjoints doivent convenir de tous les détails de la vente, et la responsabilité des dépenses courantes jusqu'à la clôture de la vente.
- Options pour le rachat : Deux principales méthodes existent pour racheter la maison : la libération de l'engagement où le conjoint restant se qualifie pour un nouveau prêt hypothécaire, et le rachat complet du prêt où le conjoint conserve la maison en contractant un prêt sur sa part.
Rachat d'une part maison
Le rachat d'une maison lors d'un divorce est nécessaire lorsqu'un conjoint souhaite rester dans le domicile tandis que l'autre désire partir. Le conjoint qui quitte le logement doit continuer à assumer sa part du prêt hypothécaire jusqu'à ce qu'il en soit formellement libéré. Il existe deux principales méthodes pour procéder au rachat du prêt.
Première methode pour faire un rachat d'une part maison
La première méthode, appelée libération de l'engagement, requiert que le conjoint restant se qualifie de nouveau pour un prêt hypothécaire en utilisant ses propres actifs. Des frais de traitement et des frais juridiques peuvent être à la charge des deux partis.
Deuxieme methode pour faire un rachat d'une part maison
La seconde méthode consiste en un rachat complet du prêt hypothécaire. Le conjoint souhaitant conserver la maison doit se requalifier pour le prêt avec ses propres actifs. Cette méthode permet une certaine flexibilité, car le rachat n'a pas besoin d'être strictement divisé en deux parts égales. Si la maison possède une valeur nette suffisante, le conjoint qui reste peut contracter un prêt sur cette valeur pour racheter la part de son ex-conjoint.
Évaluation de la valeur
L'évaluation de la valeur et de la part des biens immobiliers lors d'un divorce commence par un accord entre les deux parties sur le prix du logement avant de procéder à l'achat. Il est essentiel de déterminer la valeur marchande du bien, c'est-à-dire le montant auquel la propriété pourrait être vendue sur le marché. Bien que la loi ne stipule pas de méthode précise pour évaluer cette valeur, il est crucial de s'entendre sur le montant qui servira à calculer la part de chacun.
Comment estimer la valeur
Pour estimer la valeur marchande, plusieurs options sont disponibles : faire évaluer la propriété par un expert certifié, obtenir l'avis d'un courtier immobilier, etc. Une fois la valeur marchande déterminée, il faut déduire les dettes liées à la propriété, telles que l'hypothèque, ainsi que d'autres montants comme la valeur nette de tout bien possédé par l'un des époux avant le mariage et l'appréciation de cette valeur durant le mariage. La valeur nette restante du patrimoine familial est ensuite divisée équitablement entre les époux.
Définition des conditions pour un rachat d'une part maison
En plus du prix, d'autres conditions doivent également être définies, telles que la date de la transaction, le partage des frais de transaction, et la responsabilité de chaque conjoint concernant les dépenses quotidiennes jusqu'à ce que la transaction soit finalisée.
En cas de divorce, la solution la plus courante est celle du "patrimoine égal" qui signifie que la valeur nette des biens inclus dans le patrimoine familial. Ca c’est généralement divisée de manière égale entre les deux époux, peu importe lequel des conjoints est propriétaire des biens. Cela inclut non seulement la maison, mais aussi les droits et avantages inclus dans le patrimoine familial. La valeur marchande de ces biens est déterminée et ensuite répartie à 50/50 entre les deux propriétaires.
Pour évaluer cette valeur partageable, l'assistance d'un comptable ou d'un actuaire peut être nécessaire. Cela garantit que la division est effectuée équitable et conforme aux règles légales en vigueur.
Vendre ou conserver le bien pendant un divorce
Lors d’un divorce, il est important de peser les avantages et les inconvénients liés à l’achat d’une partie de votre maison ou la vente d’une maison que vous avez rachetée. Dans cette section, vous trouverez les détails sur chacune de ces deux options.
Acheter une partie de votre maison pour la conserver
Dans le cas où vous choisissez d’acheter une partie de votre maison pour la conserver après un divorce, il est important de considérer les implications liées à l'hypothèque encore attachée à la propriété.
Avant de choisir l'une ou l'autre option, il est crucial de consulter un notaire, votre institution financière ou un courtier hypothécaire pour bien comprendre les implications et obtenir des conseils adaptés à votre situation.
Vous avez deux options principales:
Mettre fin au contrat hypothécaire actuel et en contracter un nouveau
Dans ce cas, le conjoint qui achète la part de l'autre devient le seul responsable du prêt. Cela peut entraîner des pénalités et il n'est pas certain que le nouvel emprunteur obtienne les mêmes conditions ou taux d'intérêt.
Transférer l'hypothèque
Transférer l'hypothèque en concluant un accord où l'acheteur prend en charge le prêt cela permet de conserver les mêmes conditions hypothécaires, mais le vendeur reste légalement responsable du prêt, même s'il n'est plus propriétaire.
Vendre une maison que vous avez rachetée
Lorsque vous décidez de vendre une maison que vous avez rachetée avec votre ex-conjoint, vous optez pour la vente de la propriété et la répartition équitable des recettes de la vente. Cette option peut être attractive si vous ne souhaitez pas maintenir la résidence ou si cela n'est pas financièrement viable pour vous.
Pour procéder, il est crucial que vous vous mettiez d'accord sur tous les détails de la vente, tels que le prix demandé, la date de prise de possession, le partage des frais de transaction (tels que ceux du courtier immobilier, le remboursement de l'hypothèque, la mise à jour du certificat de localisation, etc.), ainsi que sur la manière de partager les bénéfices de la vente.
De plus, il est nécessaire de se mettre d’accord sur la responsabilité de chacun pour les dépenses courantes liées à la propriété jusqu'à la finalisation de la transaction. Une fois ces aspects convenus, vous pouvez mettre votre maison en vente, en envisageant éventuellement l'assistance d'un courtier immobilier pour gérer la procédure de vente.
Impôts liés à l'achat d'une partie de votre maison
Lors de l'achat d'une partie de votre maison, il est essentiel de prendre en compte les taxes telles que la TPS/TVH, qui peuvent entraîner des coûts supplémentaires. Cependant, il existe des réductions d'impôts disponibles, comme les crédits de taxe de vente pour les premiers acheteurs de maison, qui peuvent atténuer ces charges financières. Avant de finaliser votre achat, il est recommandé de consulter un conseiller fiscal pour comprendre les implications fiscales spécifiques à votre situation et explorer les moyens de minimiser ces coûts.
Lectures complémentaires
En Fin
Lors d’un divorce, le rachat de la part de la maison de votre conjoint peut être une étape cruciale pour assurer la stabilité résidentielle post-séparation. Le rachat d'une partie de la maison est une solution fréquente permettant à l'un des époux de maintenir la propriété en achetant la part de l'autre, sous des conditions définies en accord mutuel. Il est important de se mettre d’accord sur les termes d’un rachat soit d’une vente en prenant en compte la valeur des biens immobiliers, les conditions ainsi que les frais et les impôts collatéraux.