Au Canada, l’on ne dispose pas de statistiques précises sur le nombre exact de Canadiens qui sont « pauvres ». La seule façon dont le gouvernement catégorise les gens de pauvre est lorsque ces personnes ont un revenu moindre au revenu médian. Au Canada, 15% de la population est perçue comme ayant un revenu faible. Mais le revenu à lui seul ne permet de déterminer si une personne est pauvre ou non. Il faut pour cela évaluer si cette personne a accès aux ressources de bases pour maintenir sa santé, son bienêtre, accès à l’éducation, etc.
La seule chose avec laquelle l’on peut être tous en accord, c’est que cela coûte extrêmement cher d’être pauvre. Les gens qui font la moitié du revenu médian n’ont souvent pas les mêmes opportunités que ceux qui font ont un revenu médian. Jetons un coup d’œil pourquoi cela coûte aussi cher d’être pauvre.
Les ressources financières
Le plus grand impact de la pauvreté est de ne pas avoir accès à la même assistance financière qu’une personne ayant un revenu médian. Habituellement, les personnes pauvres n’ont pas un revenu stable, ce qui rend difficile le payement des factures à temps, ce qui mène à une mauvaise côte de crédit, ce qui rend l’accès à un prêt abordable presque impossible.
Les prêts-sur-salaire
L’industrie des prêts-sur-salaire s’attaque aux plus pauvres. Ce type de prêt est spécialement conçu pour exploiter ceux qui n’ont pas d’autres choix, étant accessible à tout et chacun. Il n’y a pas de vérification de solvabilité, le seul prérequis étant d’avoir un emploi. Une fois entré dans le monde des prêts-sur-salaire, il est presque impossible de s’en sortir. Ce cercle vicieux vous force à prendre un autre prêt uniquement pour repayer le précédent. On vous suggère de regarder vos autres options tels les prêts personnels pour 5000$ et moins.
Taux d’intérêts élevés
Les prêts-sur-salaire et autres services financiers du genre créent plus de problèmes pour les personnes à faible revenu. Étant extrêmement chers, les gens ont de la misère à les rembourser, donc les retards s’accumulent. Tous les retards et les pénalités qui s’en suivent affectent négativement la note de solvabilité d’une personne. Une mauvaise note de solvabilité peut compliquer le processus d’approbation pour un autre prêt de façon considérable.
Prêts dispendieux
L’obtention du prêt est un cycle. Plus vous avez une bonne note de crédit, plus vous pouvez obtenir de prêts. Mais vous ne pouvez pas obtenir un prêt si vous avez une mauvaise note de crédit. Voilà pourquoi cela coûte cher d’être pauvre. Le prêt est un pilier financier considérable et si vous n’avez pas accès aux prêts abordables, vous allez être forcés de vous tourner vers des options dispendieuses telles que le prêt sur salaire. Par conséquent, vous allez être engloutis dans un cercle vicieux, sans compter toutes les pénalités de retard qui vont continuer de s’accumuler. Ces problèmes peuvent aussi survenir chez les personnes avec un revenu médian. Malheureusement, une mauvaise note de crédit rend tous les autres problèmes financiers encore plus difficile à résoudre.
Les ressources des ménages
Ne pas avoir accès aux ressources financières abordables est une des plus grande raison de la pauvreté, mais cela cause d’autre problème également. Être pauvre ne veut pas uniquement dire ne pas avoir l’argent pour acheter ce que l’on veut. C’est plus complexe que cela a l’air. Si vous n’avez pas un revenu substantiel ou un prêt abordable, vous ne pourrez améliorer votre note de solvabilité et augmenter vos épargnes à long terme.
Transport
Bien qu’une auto soit un investissement financier important, c’est aussi une façon d’épargner votre temps. Une personne à faible revenu ne peut souvent se permettre d’acheter une auto et doit donc prendre le transport en commun. Le transport en public n’étant pas très fiable peut mener à de nombreux retards au travail et donc à une perte d’emploi. La perte d’emploi forcera la personne à faire appel aux prêts dispendieux.
Nourriture
La nourriture a aussi son cercle vicieux. Les personnes qui n’ont pas d’auto doivent souvent acheter leurs produits dans de petites épiceries où les prix sont souvent plus chers. De plus, ils ne peuvent acheter en vrac afin d’épargner.
En bref
Être pauvre coûte cher pour plusieurs raisons que souvent le salarié médian tient pour acquis. Bien que certains défis peuvent être surmontés, la majorité est insurmontable pour les salariés à faible revenu.